Le fourneau Saint-Michel
Le fourneau Saint-Michel
Au XVe siècle apparaît la légende du cerf crucifère.
Vendu par la famille Zoude en 1942, le fourneau est classé dix ans plus tard au patrimoine national belge par la Commission royale des Monuments et des Sites. Ouf, sauvé ? Pas pour autant ! Les bâtiments entrent dans la torpeur et l’oubli. L’étincelle, ce sera l’arrivée de l’historien et archéologue Willy Lassance, tombé amoureux de ce coin de la vallée de la Masblette. Epris de vieilles pierres, des archives abondantes du monastère et de la tradition orale, ce collaborateur des Musées royaux d’Art et d’Histoire à Bruxelles crée, en 1959, l’asbl Le Fourneau Saint Michel. Objectifs : relever de sa ruine l’unique haut fourneau au charbon de bois conservé in situ en Belgique, que les historiens de la métallurgie considèrent comme le plus beau complexe wallon du XVIIIe siècle, et le transformer en un musée de la métallurgie tout en mettant en valeur les petits métiers ardennais disparus ou en voie de l’être (cloutiers, sabotiers, tonneliers, forgerons…).
Et le rêve de Willy Lassance prend forme : le musée voit le jour en 1960, avec l’aide financière de la Province de Luxembourg – qui achètera le site six ans plus tard – et de la Ville de Saint-Hubert
Fourneau Saint-Michel - Bibliographie
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